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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 08:10

 

 

Après le flux, le reflux.

 

 

Lorsque des attaques, malgré un maquillage scientifique malhabile, sont aussi grossières que celles des climatosceptiques, et bien qu'elles aillent dans le sens du poil, c'est-à-dire de l'inaction et du "Business As Usual", il faut s'attendre à quelques réactions et enquêtes qui dénoncent leurs réelles motivations.

 

Dans ce cadre je vous invite à prendre connaissance de cet interview par Novethic de Naomi Oreskes, coauteur avec Eric Conway des "semeurs de doute".

 

Evidemment, il y a beaucoup de choses que l'on sait déjà et que nous avons déjà évoquées ici.

 

Mais des piqûres de rappel, de temps en temps, ne me semblent pas superflues.

 

 

PS: ai-je besoin de préciser qu'il existe évidemment des sceptiques plus scientifiques, dont certains s'expriment sur ce blog, et qui ne sont pas à ranger, du moins de mon point de vue peut-être naïf, dans la catégorie mentionnée ci dessus.

Mais le résultat, espérons le involontaire, est quasiment le même.

Ils sèment le doute sans apporter de réponse étayée, encore moins, publiée.

Espérons aussi que leur seule motivation soit la recherche de la vérité scientifique.

Mais j'ai du mal à comprendre qu'une telle recherche se fasse uniquement par la négation et pas par la proposition.

N'appelant pas proposition la formulation de n'importe quelle vague hypothèse que l'on sait trop coûteuse, en temps, pour être infirmée.

 

 

 

PS2: à lire aussi cet article d'Ice sur son blog, qui dénonce un certain populisme climatique français dignement représenté par Allègre et Courtillot, les deux phares de la science française.

 

 

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commentaires

M
<br /> Bref, on en est rendu maintenant à discuter de l'incertitude et de la difficulté des mesures, lol.<br /> Admirez le silence assourdissant des réchauffistes quand j'ai cité ce que dit Pierre Morel !<br /> <br /> Quant il s'agit de faire un procès collectif sur les "marchands de doute" (comme si les marchands de fausse certitude et de "consensus" chez la FARCE n'existent pas !), il y a foule. Mais lorsqu'il<br /> s'agit de discuter des vrais noms et de faits vérifiables, il n'y a plus personne. Rien que les bonnes vieilles méthodes de camelots quoi : quand ça dérange, il suffit de le balayer sous le<br /> tapis.<br /> Dans un tribunal, on demande de jurer de dire la vérité, TOUTE la vérité, rien que la vérité. Les réchauffistes eux, jurent de dire la vérité, TOUTE la vérité qui les arrangent, rien de la vérité<br /> qui dérange.<br /> <br /> En effet, Pierre Morel qui dit sans détour "Les signaux [du réchauffement] sont trop faibles et l'information est trop débile", assurément, c'est une vérité qui dérange. Vite, le balai !!!<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Je n'ai absolument pas confondu LT et MT. Christy explique en haut de la page 2150 de son papier (http://typhoon.atmos.colostate.edu/Includes/Documents/Publications/christyetal2010.pdf) pourquoi il<br /> a pris seulement la partie définie par "TLT". La première raison est que la partie définie par "TMT" comporte des canaux incluant la haute troposphère et une partie de la basse stratosphère; la<br /> deuxième est que pour la partie située au-dessus de 200 Mpa les divergences de chiffres sont trop importantes.<br /> Il ne faut d'(ailleurs pas confondre le terme "lower troposphere" (qui n'a d'ailleurs aucune définition précise) et les définitions de combinaison de canaux microondes TLT, TMT, TTS et TLS.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> bon c'est très bien tu n'as pas confondu bien que tu donnes l'impression d'avoir relu l'article que tu as mis en lien.<br /> <br /> <br /> d'ailleurs les auteurs disent bien ceci:<br /> <br /> <br /> "We conclude that the lower tropospheric temperature (TLT) trend over these 31 years is +0.09 ± 0.03 °C decade"<br /> <br /> <br /> faudra que tu leur dise de pas confondre avec le canal TLT<br /> <br /> <br /> Mais quand on parle de hot spot généralement on parle de la haute tropo.<br /> <br /> <br /> pour les définitions de TLT,TMT, et ainsi de suite voir ici et bien sûr qu'il s'agit de canaux<br /> différents micro-ondes, c'est le principe de la mesure.<br /> <br /> <br /> on profitera du lien également pour examiner ce que recouvrent également ces différents canaux qui ne mesurent pas une couche précise en effet mais des couches affectées de poids différents (voir<br /> les weigthing functions).<br /> <br /> <br /> Mais globalement TLT est plus bas que TMT.<br /> <br /> <br /> Et puis les auteurs ne parlent pas seulement des mesues satellitaires me semble t'il.<br /> <br /> <br /> J'observe d'ailleurs que les sceptiques reconnaissent enfin, pas trop tard pour apprendre, que le canal TMT est pollué par la strato.<br /> <br /> <br /> d'où le fait qu'il donne une température trop froide qui doit être corrigée.<br /> <br /> <br /> d'où également le fait qu'il ne faut pas le prendre tel quel pour décider qu'il n'y a pas de hot spot dans la haute troposphère.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> meteor : "Est-ce que j'ai invectivé PE parce qu'il avait confondu LT et MT, moi? "<br /> -------------------------------<br /> Et toi, qui parle dans ton billet même de "populisme climatique" ou "d'attaques grossières des climato-sceptiques", c'est pas des invectives peut-être ?<br /> Quant à me traiter de "buté" (ce que je ne nie pas, contrairement à d'autres), alors là, c'est carrément collector. Tu ne t'es pas regardé, vraiment !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Non je suis tout sauf buté.<br /> <br /> <br /> Lorsqu'on me donne de bons arguments je peux tout à fait changer d'avis.<br /> <br /> <br /> Quant aux invectives c'est vrai (tu vois je reconnais des choses) que j'en emploie également.<br /> <br /> <br /> Mais je suis à des parsecs de ce qui est balancé dans les commentaires des sites sceptiques que tu fréquentes assidûment (enfin je reconnais aussi que je les regarde pas tous les jours non plus).<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> meteor : "C'est toi qui rajoute le mot "propre", moi je le vois pas dans la phrase en anglais<br /> <br /> Et bien sûr que je nie l'interprétation que les sceptiques font de la signature des GES par le hot spot."<br /> -----------------------------<br /> J'ai ajouté le mot "propre" au forçage par GES parce qu'aucun autre forçage (solaire, ozone, aérosol) ne produirait le même effet, selon l'AR4 du GIEC lui-même. C'est illustré clairement dans le<br /> lien donné par PE, figure 9.1c. Et c'est décrit sans ambiguité par le texte en dessous de la figure, sur la même page : "The simulated responses to natural forcing are distinct from those due to<br /> the anthropogenic forcings described above". Si tu veux savoir pourquoi les modèles arrivent à ce résultat PROPRE au forçage du RCA (et qui ne s'observe pas sur les autres forçage), il suffit de<br /> continuer à le même chapitre du GIEC.<br /> Tu continues à nier que le hotspot est la signature du RCA alors que c'est décrit clairement par le GIEC et que le papier de Santer que tu cites cherche justement à prouver la présence de ce<br /> hotspot, c'est absurde !<br /> <br /> -------------------------------------------<br /> meteor : " il n'a rien "tronqué" du tout.<br /> <br /> L'étude va de 1979 à 1999, c'est clairement indiqué et le "tronqué" n'est pas le terme adapté.<br /> --------------------------------------------<br /> Bien sûr qu'il a tronqué, tu es en train de nier l'évidence !<br /> Santer et al a été publié en 2008 donc les données existent jusqu'en 2008 tandis que les données qu'ils utilisent s'arrêtent en 1999 ! Si ce n'est pas "tronquer", tu appellerais ça comment ?<br /> Et au delà du pinaillage sur les mots, quelle serait la justification d'escamoter presque le tiers des données QUI EXISTENT ? C'est facile de faire diversion en prenant les autres de haut (méthode<br /> habituelle des réchauffistes dont on connaît le succès, lol) mais il faut bien à un moment répondre sérieusement quand on prétend connaître le sujet.<br /> <br /> <br /> -------------------------------------------<br /> Voici les trends de 1979 à 2006 extrait d'Haimberger et al 2008:<br /> <br /> à moins, allez savoir, que 2006-2008 inverse la tendance on a bien toujours la même chose.<br /> -------------------------------------------<br /> c'est toi qui collé Santer 2008 en premier comme preuve que modèles et observations sont "consistants" au niveau du hotspot. Si tes arguments pour défendre Santer 2008 et le hotspot étaient<br /> solides, tu n'auras pas eu à coller autre chose. De toute façon, le hotspot, c'est entre les tropiques entre 300 et 200 hPa, donc le graphique de Haimberger, qui concerne toutes les altitudes et<br /> qui ne parle pas des mesures satellite est hors sujet.<br /> <br /> <br /> -------------------------------------------<br /> meteor : "Je voudrais bien voir les RAOBCORE et autres RICH jusqu'en 2008 pour voir si les tendances sont inversées comme tu dis, non pas sur 2000-2008 mais sur 1979-2008. "<br /> --------------------------------------------<br /> Les tendances sur les données jusqu'en 2008 ont été calculées par McKitrick et les conclusions sont bel et bien inversées par rapport à ce qu'avait trouvé Santer (je n'ai pas dit "tendances<br /> inversées" en température comme tu me fais dire). Selon Santer, les observations seraient "consitantes" avec les simulations au niveau du hotspot (facile, en tronquant le 1/3 des données) alors que<br /> MKitrick 2010 (Atmospheric Science Letters) a trouvé qu'en utilisant toutes les données d'observation, ça ne colle pas du tout : les modèles prévoient systématiquement un RC 2 à 4x plus fort que<br /> les observations par satellites et par radiosonde pour la LT et la MT ! (cf par ex. figures 2 & 3 http://noconsensus.files.wordpress.com/2010/08/mm1.png)<br /> <br /> A noter que cet écart entre modèles & observations, que le papier de Santer cherche justement à "effacer", n'est pas un scoop sauf pour les réchauffistes, vu que les bloggers sur CA ou<br /> treesfortheforest avaient découvert le pot aux roses dès la sortie de Santer et al 2008 (un papier publié en 2008 et qui passe sous silence toutes les données entre 2000 et 2008, ça sent quand même<br /> vite le pâté). Si McKitrick et al avaient réussi à publier une réfutation de Santer 2008 seulement en 2010, après avoir tenté 2 fois sans succès auprès de International Journal of Climatology,<br /> c'est juste parce que Santer et son co-auteur Thorne les en ont empêché pour des raisons qui n'ont rien à voir avec la science : ils sont respectivement éditeur et reviewer (!) chez IJC, le journal<br /> même qui a publié leur papier et dans les emails du climategate, on a de manière incontestable les preuves de leurs manigances pour mettre les bâtons dans les roues de leurs contradicteurs. Ca<br /> encore, tu vas sans doute le nier avec des effets de manche mais tu ne trompes plus grand monde.<br /> <br /> Bref, tu es en train de faire l'apologie d'activistes qui ont planqué le tiers des données pour arriver à une conclusion qui est facilement réfutée quand on utilise TOUTES les données (les papiers<br /> blackboulés par la Team sont dispo chez Arxiv ou sur le site de Mckitrick, avec toutes les données ***à jour*** + code source donc facilement réplicable pour qui le veut vraiment), bonjour pour<br /> l'intégrité scientifique !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bon je savais que tu étais buté mais bon, rien de nouveau sous le soleil.<br /> <br /> <br /> Je ne peux passer mon temps à répondre, que dis-je à répéter et anonner comme à un gosse, à quelqu'un d'aussi pénible qui ne comprends rien à rien, à moins qu'il le fasse exprès, ce qui serait<br /> moins embêtant pour lui, et qui accompagne ses commentaires d'invectives continuelles.<br /> <br /> <br /> Est-ce que j'ai invectivé PE parce qu'il avait confondu LT et MT, moi?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> discussion terminée.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Meteor<br /> Vos différentes références concernant la validité des modèles et les "biais" des radiosondes, datent de 2008.<br /> Les dernières publications (Christy et al., 15 septembre 2010) confirment, au contraire, les divergences nettes entre les modèles et les observations.<br /> (http://typhoon.atmos.colostate.edu/Includes/Documents/Publications/christyetal2010.pdf) page 2164 :<br /> "With the exception of one SR case (RSS TLT) out of 18, none of the directly-measured observational datasets is consistent with the ―best estimate‖ of the IPCC AR4 [12] model-mean. Based on our<br /> assumptions of observational values, we conclude the AR4 model-mean or ―best estimate‖ of the SR (1.38 ± 0.08) is significantly different from the SRs determined by observations as described<br /> above".<br /> Il me parait important de prendre en compte tous les éléments, et non pas seulement ceux qui vont dans le sens d'une théorie, même si celle-ci a les faveurs d'un grand nombre...<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Dans l'article cité, il s'agit de la basse troposphère (TLT) alors que la controverse porte sur la haute troposphère vers 200 hPa.<br /> <br /> <br /> Sur les différents graphes que j'ai montrés, on voit bien que modèles et observations même RAOBCORE ne sont pas en phase dans la basse tropo.<br /> <br /> <br /> Donc rien de neuf mais une confirmation, si on veut.<br /> <br /> <br /> Et donc, oui, modèles et observations divergent sur quelques niveaux du profil vertical mais personne n'a dit que les modèles étaient parfaits, à ce que je sache.<br /> <br /> <br /> Mais ce qui n'est pas admissible c'est de les considérer comme complètement bidons, en balayant d'un geste large le travail et le know-how qu'il y a derrière.<br /> <br /> <br /> Moi je veux bien que quelqu'un se lance dans la modélisation de la convection tropicale, on verra le résultat.<br /> <br /> <br /> Mais je suis tranquille...<br /> <br /> <br /> Sur un plan général, ce n'est pas parce qu'on ne sait pas prévoir exactement le trajet d'un torrent qui descend une montagne, ses remous et différentes circonvolutions, qu'on ne peut pas être à<br /> peu près certain que l'eau finira par se retrouver en bas, s'il y a suffisamment de pente ou pas d'obstacle majeur.<br /> <br /> <br /> Et donc c'est sûr qu'on va continuer à trouver des défaillances dans les modèles et que ceux-ci vont continuer à évoluer.<br /> <br /> <br /> C'est ça aussi, la science, rien n'est figé éternellement.<br /> <br /> <br /> <br />