Après le flux, le reflux.
Lorsque des attaques, malgré un maquillage scientifique malhabile, sont aussi grossières que celles des climatosceptiques, et bien qu'elles aillent dans le sens du poil, c'est-à-dire de l'inaction et du "Business As Usual", il faut s'attendre à quelques réactions et enquêtes qui dénoncent leurs réelles motivations.
Dans ce cadre je vous invite à prendre connaissance de cet interview par Novethic de Naomi Oreskes, coauteur avec Eric Conway des "semeurs de doute".
Evidemment, il y a beaucoup de choses que l'on sait déjà et que nous avons déjà évoquées ici.
Mais des piqûres de rappel, de temps en temps, ne me semblent pas superflues.
PS: ai-je besoin de préciser qu'il existe évidemment des sceptiques plus scientifiques, dont certains s'expriment sur ce blog, et qui ne sont pas à ranger, du moins de mon point de vue peut-être naïf, dans la catégorie mentionnée ci dessus.
Mais le résultat, espérons le involontaire, est quasiment le même.
Ils sèment le doute sans apporter de réponse étayée, encore moins, publiée.
Espérons aussi que leur seule motivation soit la recherche de la vérité scientifique.
Mais j'ai du mal à comprendre qu'une telle recherche se fasse uniquement par la négation et pas par la proposition.
N'appelant pas proposition la formulation de n'importe quelle vague hypothèse que l'on sait trop coûteuse, en temps, pour être infirmée.
PS2: à lire aussi cet article d'Ice sur son blog, qui dénonce un certain populisme climatique français dignement représenté par Allègre et Courtillot, les deux phares de la science française.