C'est une hypothèse d'école bien entendu.
Toutefois, il peut être intéressant de regarder ce que donnerait la baisse de température, s'il n'y avait que le forçage solaire en jeu.
On utilise ici une version simplifiée du "modèle", décrit dans cet article, en calibrant l'efficacité du forçage pour obtenir 0.1°C de crête à creux, valeur communément admise pour la variation maxi au cours d'un cycle de 11 ans "normal".
Voici ci dessous le résultat de la simulation où l'on voit que la baisse de température, au final, atteindrait les 0.3°C, soit donc dans le même ordre d'idée que lors du Petit Age Glaciaire.
les données TSI sont de PMOD.
On peut noter aussi que la baisse pour 2009 atteindrait désormais 0.1°C par rapport à la moyenne sur les deux premiers cycles, et, de 2002 à 2009, la régression linéaire serait de -0.22°C/décennie.
Si nous étions en activité normale, ou moyenne, 2009 serait probablement l'année la plus chaude jamais mesurée selon les données NASA-GISS (en s'arrêtant à octobre).
Accessoirement, cette petite simulation nous donne quelques billes pour contrer certains esprits retors et, à vrai dire, un peu simplets, qui affirment, entre autres stupidités et après avoir renversé quelques poubelles, que "le CO2 n'influence pas le climat puisque les températures stagnent malgré l'injection continuelle de ce gaz dans l'atmosphère".
EDIT: dans le contexte de cet article, voir anomalie de NOAA pour novembre 2009 et pour la moyenne 2009.
les résultats provisoires indiquent que les SST de 2009 seraient les plus élevées jamais mesurées avec 0.49°C.
Ceci donne une idée de ce que serait le climat en cas d'activité normale du soleil.