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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 22:13
Je me dois, toujours dans le même souci d'objectivité, de signaler un autre exemple de science sceptique.

C'est toujours fourni par le très remarquable et éclectique Beck.

Il concerne cette fois le CO2 historique.

Ce n'est pas de l'archéoscepticisme, c'est bien récent aucontraire:

E. G. Beck, 180 Years of atmospheric CO2 Gas Analysis by Chemical Methods, ENERGY & ENVIRONMENT VOLUME 18 No. 2, 2007



Il faut savoir que, dans le bréviaire sceptique, il est recommandé de ne pas croire les enregistrements du CO2 révélés par les carottes glaciaires ou du moins de ne pas croire que ces enregistrements voient les "bonnes variations".

Sauf, lorsqu'il s'agit de signaler le "lag" entre températures et CO2 pendant les périodes glaciaires.

Donc la science sceptique nous fournit ce genre de reconstructions:


co2 beck
 
Ce n'est pas très net, désolé, mais on peut s'apercevoir que le graphique comporte deux parties bien distinctes.

La première, de 1805 à 1950, est très hachée, avec des sauts de CO2 de plus de 100ppm, très rapides.
Elle concerne des teneurs en CO2 obtenues par des analyses chimiques.
La seconde, qui monte tranquillement, utilise les mesures par chromato gazeuse ou par spectro.

Evidemment inutile de dire la haute fantaise de tels résultats.

Par exemple, on baisse quasi instantanément de 480 ppm à 380ppm en 1827-1828.

Ceci veut dire une absorption par le système de 200 Gt en 1 ou 2 ans.

Pour avoir un tel phénomène il faudrait par exemple, pour ceux qui connaissent un peu le cycle océanique du carbone, avoir un arrêt de l'upwelling pendant 2 ans, alors que le downwelling continuerait pendant ces mêmes deux ans.
Ce serait de plus un phénomène répétitif, sauf dans la période moderne.
Un arrêt aussi brutal, et à sens unique qui plus est, de la circulation océanique, est évidemment complètement farfelu.

Sans forcément remettre en cause la qualité, au point de vue du mode opératoire, des analyses chimiques réalisées, il semble bien clair que les endroits où ont été prélevés les échantillons n'étaient pas représentatifs de l'ambiance moyenne, homogénéisée, de la région (voir les exemples dans le lien cité).

Actuellement les analyses couvrent la quasi totalité du globe et sont donc infiniment plus représentatives.

Mais le but bien entendu de tout cela, était de créer une courbe destinée à montrer que la période actuelle était finalement très tranquille au point de vue CO2 et que l'homme n'était certainement pas responsable de la montée actuelle.


à méditer...






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