Il n'y a guère de nouvelles intéressantes en science climatique ces temps-ci.
Il suffit de voir la rareté des différents articles, au demeurant plutôt médiocres, qui émanent de l'équipe, pourtant nombreuse, de Realclimate, pour s'en convaincre.
Côté réchauffement climatique, le moins qu'on puisse dire est qu'il ne s'emballe pas.
Les températures de surface, depuis 2002/2003, n'augmentent que très faiblement, la chaleur des océans, depuis 8 ans, n'augmente quasiment plus (à la fois selon les mesures in situ et selon l'évolution du niveau stérique), sans que les scientifiques y comprennent quoi que ce soit.
Mon intuition actuelle, fondée sur les quelques connaissances que j'ai pu acquérir depuis quelques années, est que nous sommes plutôt dans les valeurs basses de la fourchette de sensibilité climatique établie par le GIEC, soit 1.5 à 2.0°C, voire moins.
Lorsque je ne serai plus de ce monde, au mieux entre 2040 et 2050, la température globale aura, peut-être, augmenté de 0.5°C.
Alors, je ne me vois pas disserter encore longtemps sur une augmentation moyenne annuelle de 0.01°C, en examinant les plusieurs milliers d'articles qui ergoteront encore, à coup sûr, sur les valeurs exactes des rétroactions vapeur d'eau et nuages ou sur les valeurs des températures atteintes lors de l'Optimum Médiéval.
D'un autre côté, et bien que n'étant pas foncièrement anti-nucléaire, je n'ai guère apprécié l'utilisation scandaleuse du réchauffement climatique, faite par le lobby nucléaire, à la suite de l'accident de Fukushima.
En conséquence, comme je n'ai pas vocation à être un des gogos de service, et bien qu'étant toujours intéressé par la science climatique, je vais me placer, en quelque sorte, en veille.
Le blog restera ouvert mais la fréquence des articles sera fonction des véritables avancées dans le domaine.